Abbaye royale de Brou - Ain - France
Le monastère royal de Brou, anciennement appelé royal monastère de Brou, est un complexe religieux situé à Bourg-en-Bresse dans l'Ain, une des capitales de l'ancien duché de Savoie. Il se compose de bâtiments monastiques et d'une église, l'église de Brou, qui fut édifiée au début du xvie siècle par Marguerite d'Autriche, fille de l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.
Histoire
Le site, plat dans la cuvette de Bourg-en-Bresse, accueille depuis deux millénaires des tombes antique, paléochrétienne ou burgonde, dont des sarcophages sont exposés dans l'église.
Vers l'an mille, Saint Gérard, évêque de Mâcon, fonde un ermitage avec quelques compagnons. En 1084 est construite, sur sa tombe une église dévouée à Saint-Pierre. Le lieu est alors une paroisse et un prieuré, rattaché à l'abbaye d'Ambronay, mais les Burgiens préfèrent l'église Notre-Dame, au centre-ville, et le site devient de plus en plus délaissé et se délabre. Le duc de Savoie Philippe de Bresse et son épouse Marguerite de Bourbon promettent alors la reconstruction du prieuré.
La promesse sera tenue par Marguerite d'Autriche, prématurément veuve de Philibert II le Beau et auquel elle souhaite donner une sépulture magnifique.
Construction
La construction débute en 1506. Retournée en Belgique pour assurer la Régence dans l'attente de la majorité de son neveu Charles Quint, Marguerite d'Autriche choisit elle-même les chefs de chantiers, les peintres, les sculpteurs, fait appel à des artistes d'Europe du Nord, se fait envoyer à Malines des échantillons et des maquettes. Sa volonté explique qu'au début du xvie siècle, aux portes de l'Italie renaissante, se dresse un monument gothique de cette importance.
Le monastère, confié aux augustins, possède trois cloîtres, dont la situation n'a pas évoluée. Marguerite d'Autriche avait prévu d'y achever son veuvage, mais meurt trop tôt. La construction s'achève en 1532, deux ans après sa mort, et elle y est enterrée auprès de son époux et de sa belle-mère.
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Le site, plat dans la cuvette de Bourg-en-Bresse, accueille depuis deux millénaires des tombes antique, paléochrétienne ou burgonde, dont des sarcophages sont exposés dans l'église.
Vers l'an mille, Saint Gérard, évêque de Mâcon, fonde un ermitage avec quelques compagnons. En 1084 est construite, sur sa tombe une église dévouée à Saint-Pierre. Le lieu est alors une paroisse et un prieuré, rattaché à l'abbaye d'Ambronay, mais les Burgiens préfèrent l'église Notre-Dame, au centre-ville, et le site devient de plus en plus délaissé et se délabre. Le duc de Savoie Philippe de Bresse et son épouse Marguerite de Bourbon promettent alors la reconstruction du prieuré.
La promesse sera tenue par Marguerite d'Autriche, prématurément veuve de Philibert II le Beau et auquel elle souhaite donner une sépulture magnifique.
Construction
La construction débute en 1506. Retournée en Belgique pour assurer la Régence dans l'attente de la majorité de son neveu Charles Quint, Marguerite d'Autriche choisit elle-même les chefs de chantiers, les peintres, les sculpteurs, fait appel à des artistes d'Europe du Nord, se fait envoyer à Malines des échantillons et des maquettes. Sa volonté explique qu'au début du xvie siècle, aux portes de l'Italie renaissante, se dresse un monument gothique de cette importance.
Le monastère, confié aux augustins, possède trois cloîtres, dont la situation n'a pas évoluée. Marguerite d'Autriche avait prévu d'y achever son veuvage, mais meurt trop tôt. La construction s'achève en 1532, deux ans après sa mort, et elle y est enterrée auprès de son époux et de sa belle-mère.
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